Tout a commencé quand j’avais 11 ans, le premier gâteau que j’avais fait, ce n’était pas un layercake de folie ni une incroyable pièce montée mais un simple gâteau au yaourt, et pourtant j’en étais tellement fière.
La pâtisserie a toujours été mon premier hobby, la première chose que je faisais quand je m’ennuyais, mais je n’avais jamais pensé à en faire mon métier. J’avais choisi les matières scientifiques dans le but de faire des études de médecine, mais c’est seulement en début de première que je me suis rendu compte que ça n’était vraiment pas ce que je voulais faire.
J’ai eu le déclic pendant le premier confinement, quand tout le monde avait plus de temps pour faire ses loisirs préférés.
Je faisais de plus en plus de pâtisseries et je m’améliorais de plus en plus, et après le confinement on me demandait de faire des desserts pour des fêtes, des anniversaires, et même pour un mariage. Tous mes proches et mes amies m’ont encouragée et félicitée et je n’ai eu que des retours positifs. C’est là que j’ai commencé à me renseigner sur le métier, les conditions de travail, etc.
Même si c’est vrai que je préfère les grasses mat’, aujourd’hui j’ai tellement de motivation pour faire ce que j’aime que je suis prête à me lever tôt le matin pour donner le meilleur de moi-même.
Encore aujourd’hui on continue à me demander de faire des gâteaux, avec toujours comme compliment « de mieux en mieux à chaque fois ».
Ça me motive pour faire plein de nouvelles choses, tester des nouvelles recettes, essayer des nouvelles décorations, etc…
Si le destin me le permet, j’aimerais dans le futur ouvrir ma propre pâtisserie, de préférence dans la capitale, là où sont regroupés les meilleurs pâtissiers de France et du monde.
J’ai donc pris la décision de m’inscrire dans une école de pâtisserie sur Paris pour préparer un CAP, et je suis actuellement à la recherche d’un maître d’apprentissage de préférence sur la capitale.
Pour finir, je ne pourrai jamais assez remercier mes proches d’avoir eu confiance en moi et de m’avoir encouragée à faire ce que j’aime vraiment.

Raiana Doskoueva